Le vendredi soir 12 avril, la police allemande a interdit à Berlin une conférence pro-palestinienne.

Elle a dans un premier temps interrompu la conférence moins d’une heure après son commencement pour la raison annoncée que l’un des orateurs avait été interdit d’exercer une quelconque activité politique en Allemagne.

La police n'a pas mentionné le nom de l'orateur, mais les organisateurs du congrès ont révélé que Ghassa Abu Sitteh, un médecin palestinien spécialisé dans la chirurgie plastique et reconstructive s’était vu interdire l’entrée en Allemagne pour participer à cette conférence.

La police allemande a interrompu puis interdit le congrès pro-palestinien controversé à Berlin peu après son ouverture, ayant prétendu s’être inquiétée des possibles déclarations antisionistes de certains participants à cette réunion.

« Il y a un risque qu’un orateur qui a déjà fait des déclarations publiques antisémites en faisant l’apologie de la violence soit de nouveau invité à s’exprimer », a allégué la police sur X. 

La police de Berlin a indiqué avoir déployé 930 agents dont des renforts venus d’autres régions du pays pour assurer la sécurité.

Sur le site internet du congrès, les organisateurs dénoncent « l’apartheid et le génocide » pratiqués selon eux par Israël et accusent l’Allemagne « d’être complice » du régime sioniste pour le génocide palestinien qui se commet en ce moment et depuis quelques temps déjà.

Le gouvernement nicaraguayen a intenté le lundi 8 avril une action en justice contre l'Allemagne devant la Cour internationale de Justice (CIJ), demandant aux juges d'imposer des mesures d'urgence pour empêcher Berlin de fournir des armes et d'autres aides au régime israélien. 

Le ministère allemand des Affaires étrangères a également annoncé que le pays de l’Amérique centrale avait fermé son ambassade en Allemagne à la suite d’une plainte contre Berlin pour son implication dans le génocide de la population gazaouïe.

Presstv